WOMEN OF MONCTON // FEMMES DE MONCTON

Mélanie LeBlanc // Femmes de Moncton

Si vous avez déjà assisté à une partie de hockey de l’équipe Wild Cats à Moncton, vous avez surement déjà vu la jolie Mélanie LeBlanc. Sinon au hockey, surement vous l’avez vu sur scène au Théâtre Capitol dans des rôles tels que Babette (Beauty and the Beast), Baronesse Von Shrader (Sound of Music), et sa performance impressionante dans le rôle de Mary Poppins. Je vous la présente aujourd’hui, voici Mélanie LeBlanc. 

Parles-moi un peu de toi-même.

Je m’appelle Melanie Leblanc, je viens de Moncton. Je suis comédienne, chanteuse, metteur en scène; je suis artiste. Je fais un peu de tout, majoritairement du théâtre. Je fais aussi de la traduction, surtout par rapport à la performance puisque je connais le métier.

Comment as-tu commencé à travailler dans ton domaine? 

Je viens d’une famille très musicale. Ma mère joue du piano, mon grand-père est un musicien qui joue le violon, la guitare, et qui chante. Tout le monde dans ma famille chante pour le plaisir. J’ai commencé des cours de piano classique vers 5 ou 6 ans avec les soeurs. J’ai grandi avec une formation très structuré en musique classique. Puis ensuite à l’école, il fallait choisir si on voulait l’art visuel ou la musique, et j’ai choisi la musique. J’ai fait partie de l’harmonie et la jazz band. Lorsque j’ai terminé l’école, c’était clair que je voulais aller étudier en musique. 

J’ai entamé mes études poste-secondaires à l’université de Moncton, où j’ai fait un baccalauréat en musique. J’ai décidé que je voulais auditionner en chant, malgré le fait que le choix évident aurait été de faire mon audition en piano. Quand j’ai découvert l’opéra, j’ai fait “Wow, c’est vraiment ça que j’aime.” J’aime vraiment faire des personnages et raconter des histoires.

Melanie LeBlanc

As-tu jamais pensé à faire autre chose comme carrière?

En fait, j’ai presque changé de programme d’étude après avoir fait un voyage humanitaire en Haïti. Les experiences du voyage m’ont vraiment touché et j’ai presque changé dans le programme d’infirmière.

Une de mes grandes réalisation lors du voyage était que le problème est beaucoup plus gros que l’on pense – c’est un problème politique. Nos efforts vont peut-être au mauvais endroit. Ils sont capable de s’aider eux-même, mais la machine est tellement brisée. Ça arrive partout, mais dans des endroits comme en Haïti, c’est plus critique. L’aide humanitaire immédiate est quand même nécessaire surtout parce qu’ils n’ont pas accès aux médecins et c’est pour ça que je pensais peut-être changé de carrière.

Quel était ton premier grand rôle en tant qu’artiste?

Je dirais que Mary Poppins est probablement le plus grand rôle que j’ai joué. Pas dans le sens d’être le rôle dans lequel le plus de monde m’ont vu, ou le plus grand spectacle. Mais c’était le plus grand rôle pour moi parce que c’était ici, et parce que Mary Poppins était une comédie musicale avec beaucoup de défis. Il y avait pleins d’aspects de magie, pleins d’objets à manipuler. En arrière de la scène était aussi impressionnant que sur la scène avec tous les changements de costumes. En plus, il fallait que je vole!

Puis normalement, les comédies musicales ont juste un sorte de danse, mais dans Mary Poppins, la danse était très varié. Il avait du tap, du ballet, etc. C’était beaucoup de détails. Et fallait parler avec l’accent Britannique! C’était un rôle très exigeant. 

Mélanie LeBlanc

Comment réussi tu à trouver un équilibre entre ta vie personnelle et ta vie professionnelle? 

Le fait que j’ai arrêter de faire des contrats en Asie ç’a m’a permis d’avoir un meilleur équilibre. Maintenant je peux passer du temps mes parents et mes soeurs, à mieux connaitre mes neveux et ma nièce. Juste le fait d’avoir redéménagé à Moncton me permet d’avoir une vie plus équilibré – et le fait d’avoir un appartement. 

Qu’aimes tu à propos de Moncton? Pourquoi as-tu décidé d’y retourner?

La famille m’a rapporté ici. Le mer est aussi très important pour moi – j’ai vraiment un besoin d’être proche de la mer. J’ai besoin de pouvoir m’exprimer en français. J’aime aussi m’exprimer en anglais, et à Moncton je peux faire les deux. On est bien à Moncton. C’est comme une mini métropole. C’est vivant culturellement, ya du nouveau monde qui arrive, le monde se lance des défis. Il y a beaucoup de collaborations qui se font à Moncton. On a l’attitude qu’on ne fini jamais de se bâtir. J’aime ca, c’est nourrissant. J’sens vraiment comme si on participe dans ce qui se passe au lieu de juste rentrer dans qu’est-ce qui existe déjà.

Melanie LeBlanc Femme de Moncton

Qui est-ce qui t’inspire?

Ya beaucoup de monde qui m’inspire. Toutes les femmes fortes que je côtoient, qui m’entourent. Tout le monde qui ose faire les choses à leur manière et qui n’ont pas besoin que ce soit fait en grand. 

Ma mère surtout. C’est elle qui m’a donné la confiance de poursuivre la musique. La première fois que j’ai chanté devant une foule c’était à cause de ma mère. C’était le Congrès Mondiale Acadien, en 1994, et ils cherchaient quelqu’un pour chanter la nouvelle version de la chanson Évangéline. La chanson n’était pas très bien connue dans ce temps là donc ma mère a écrit toutes les paroles à la main, elle me les a donné, et elle m’a annoncée qu’elle avait mis mon nom pour chanter. C’était comme mon baptême musical. C’est le moment que j’ai réalisé que j’aimais vraiment chanté. 

Quel avis donnerais tu à d’autres femmes? 

T’es assez. 

 

Un gros merci à Mélanie LeBlanc pour un petit coup d’oeil dans sa vie d’artiste. Si vous connaissez quelqu’un d’autre que vous pensez qui devrait apparaître dans la série Femmes de Moncton, laissez-nous savoir sur notre page de contact.

Melanie LeBlanc Pin Image

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *