WOMEN OF MONCTON // FEMMES DE MONCTON

Femmes de Moncton // Monique Richard

J’ai rencontré Monique Richard lors de ma première journée à l’Université de Moncton. Tous les étudiants et les professeurs du département de musique étaient rassemblés dans la grande salle de spectacle. Elle s’est présentée (à ce temps-là) comme la directrice du Choeur du département de musique. Je voulais immédiatement la connaître. Son énergie et sa personnalité m’attiraient, et j’avais une forte envie d’avoir une bonne relation avec elle. Je voulais apprendre tout ce que je pouvais de cette jolie femme forte, confiante, et inspirante.

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous la présenter dans ma série de blog Femmes de Moncton.

Monique Richard Femmes de Moncton

Parles-moi un peu de toi-même.

Je m’appelle Monique Richard. Je suis professeure à l’Université de Moncton et la directrice du département de musique. Je dirige plusieurs chorales, donc c’est un peu ça ma vie musicale. 

Quel travail fais-tu avec les chorales?

Moi je chante depuis que je suis jeune. J’adore la musique et c’est surtout par le chant que ça passe. J’ai commencé dans ma première chorale, Les Jeunes Chanteurs d’Acadie, lorsque j’avais 12 ans. Quand j’étais dans cette chorale là ca m’a fait réalisé tout le plaisir ce que c’est de chanter avec d’autres et d’être dans des projets signifiants. Ce groupe là agissait souvent comme ambassadeur de l’Acadie et du Canada dans différents évènements importants car c’était une excellente chorale.

Notre directrice, Soeur Lorette, était très musicale et elle nous a appris à chanter avec âme et avec coeur. Les jeunes à cette époque là étaient moins sollicité qu’aujourd’hui, donc la chorale remplissait vraiment nos vies. 

Lorsque j’ai fait des études plus tard en musique, j’ai continué ce gout là pour la chorale. Je dirigeais des petites chorales scolaires, mais je continuais aussi d’accompagner des chorales au piano (mon instrument principal). Puis un jour la directrice du Choeur Beauséjour (Sr Lorette, qui dirigeait aussi les JCA) m’a demandé de diriger cette chorale et ce fut tout de suite le coup de foudre. Je sentais que j’avais le tour et j’avais les outils musicals pour le faire. Donc je suis devenue motivée par rapport à ce choeur et j’ai eu le goût d’explorer du nouveau répertoire et d’amener le groupe à cheminer musicalement. C’est devenue un gros projet qui me tient à choeur. Ça fait 30 ans aujourd’hui que je dirige ce choeur de femmes là.

De plus, je dirige le Choeur du Département de musique, ainsi que le Choeur Louisbourg qui est un choeur professionnel qui se spécialise en musique ancienne. J’ai donc le grand plaisir de diriger trois choeurs avec trois personnalités et objectifs bien différents. Parfois je travaille avec des chorales d’enfants aussi, et j’ai autant de plaisir. 

Monique Richard

Quel est l’un des plus grand défis auquel tu as du faire face? 

Comme musiciens, on est souvent confronter à un public, au jugement des autres. C’est un monde de possibilités infinis et où l’on cherche toujours à atteindre le plus haut niveau d’excellence possible. Quand tu vis cet art là, tu veux être à la hauteur des attentes du public. C’est parfois un peu effrayant, ce qui nous donne le trac et ce qui nous amène à vouloir nous dépasser. Je me demande souvent, « est-ce que je suis bonne assez?» Ce doute là est toujours présent, ce qui m’amène à travailler sur moi-même et à surmonter mes peurs.

Comment balances-tu ta vie professionnelle et ta vie personnelle?

Il faut tout faire ce qu’on fait avec plaisir. J’ai tout choisie ce que je fais et je suis heureuse à cause de ça. Pour trouver l’équilibre, je me donne des moments où je fais rien qui demande trop d’efforts intellectuels. Je suis toujours dans l’intensité, donc j’ai besoin de temps de détente. Puis j’ai besoin de mes 9 heures de sommeil. Lorsque je respecte ça, j’ai un bon équilibre. 

Quels sont tes aspirations pour le futur?

Je suis une personne qui cherche la paix intérieur, je cherche à être bien. Je suis curieuse de m’occuper de ma dimension spirituelle alors je lui accorde une place par la méditation, le yoga, et la marche. Plus j’avance en age, plus je sens que je comprend cette équilibre qu’il faut trouver. Je veux mieux réussir ma vie dans l’action, en y intégrant plus de bien-être. 

J’apprends à lire la vie différemment. 

Je veux voyager. Concrètement, je veux aller dans des lieux de recueillement. 

Qui est-ce qui t’inspire? 

Toutes les personnes qui vivent de façon serein. Je trouve ça beau de croiser des gens qui dégage cette sérénité. Des gens qui ont l’air bien, et avec qui on est bien. Des gens qui sont authentiques. 

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