WOMEN OF MONCTON // FEMMES DE MONCTON

Femmes de Moncton // Catherine Arsenault

Je ne me rappelle pas quel était le premier moment que j’ai rencontré Catherine Arsenault, mais ce que je me rappelle c’est qu’elle rayonnais. Son sourire et sa gentillesses me sont gravé dans la mémoire. Je l’ai admiré depuis ce temps là et j’espérais que nous devenions amies. Heureusement qu’on a fini par étudier à la même université ici à Moncton et qu’on y demeure toujours! J’ai eu le plaisir de m’asseoir avec Catherine pour prendre un café et lui poser des questions afin de partager un peu son histoire. En tant que jeune femme, Catherine a déjà accomplie beaucoup de choses dans sa vie et elle inspire de nombreuses autres femmes de la région de Moncton.

Femmes de Moncton
Photo par Molly Ilse Photography

Parles-moi un peu de toi-même.

Je m’appelle Catherine Arsenault. J’ai 27 ans. Je suis a Moncton depuis presque 10 ans, originalement de l’IPE. Présentement, je travaille comme agent communautaire dans la région de Saint Antoine.

Pourquoi as tu déménager à Moncton?

J’ai déménager ici afin d’aller à l’université. Je voulais faire un bacc en récréologie en français, à une distance assez proche de chez moi. Puis là j’ai décidé de rester ici.

Comment as-tu commencé à travailler dans ton domaine?

Après mon bacc, j’ai travailler à Smart Set. C’était pas un travail dans mon domaine, mais il fallait payer les factures. J’avais mis ma carrière de côté, mais je n’ai pas arrêté d’appliquer pour des postes. Lorsque le magasin à fermé, j’étais un peu forcée de me trouver autre chose et j’ai fini par travailler comme coordinatrice d’évènements pour une entreprise à Sackville. Après un an, j’étais tannée de voyager à tous les jours, parfois à 2h du matin en plein milieu d’une tempête.

À ce point là, je ne savais pu trop quoi faire. J’étais épuisée de travailler les soirs et les fins de semaine. Donc j’ai retourné au Tony’s (où je travaillais lorsque j’étais étudiante) et ils m’ont accueilli à bras ouverts. J’ai beaucoup aimé travailler à cet emplacement, et c’est ce poste qui m’a permis de payer ma dette étudiante. Mais malgré le fait que j’aimais mes collègues et l’atmosphère de mon travail, j’avais perdu ma créativité et je n’étais plus motivée.

J’ai commencé à regarder pour des postes de nouveau et j’ai trouvé l’offre à Saint Antoine. C’était un poste d’un an donc je me suis dit, pourquoi pas! Aussitôt que j’ai commencé, j’ai réalisé que ce poste est tout ce que j’aime d’un emploi. Ça m’a tellement remonté le moral de retrouver la joie dans mon domaine de travail. Je suis chanceuse d’avoir trouvé un poste du lundi au vendredi, de 8h à 16h. J’adore le contact avec les clients et l’organisation qui est demandé de moi. Ce que j’aimais moins auparavant c’était le travail “hands-on,” mais maintenant c’est vraiment l’organisation des évènements qui est le gros de mon travail.

Comment as tu payer ta dette étudiante?

Payer ma dette était ma plus grande priorité. Je payais le maximum que je pouvais à tous les mois. En même temps, mon fiancé était aux études donc j’étais le seul salaire. Je payais pour tout, mais on manquait de rien. Notre plus grande priorité, après payer les dettes, c’était la nourriture. On s’assurait toujours de s’acheter tout ce dont on avait besoin en terme d’épicerie. Ça aide qu’on n’aime pas sortir, donc on n’utilisait pas autant d’argent sur autres choses.

Je trouve que c’est un de mes plus grands accomplissement, je suis très fière d’accomplir ce but. Je voulais finir de payer ma dette avant de commencer à penser de m’acheter une maison et de me marier.

Femmes de Moncton
Photo par Molly Isle Photography

Quel est le plus grand défi que tu as du faire face dans ta vie?

En sortant de l’université, je ne pouvais pas me trouver un emploi. Tous mes collègues s’étaient trouvé quelque chose dans le domaine, puis moi j’étais prise à travailler dans un magasin de linge. C’était décourageant.

Malgré que j’avais cet emploi là, je continuais à chercher et à chercher pour un emploi dans mon domaine. Lorsque le magasin a fermé, je me suis vraiment poussé à trouver quelque chose, même si c’était à l’extérieur de la ville de Moncton.

Qui est-ce qui t’inspire?

C’est pas nécessairement une personne qui m’inspire, mais plutôt l’idée du bénévolat. Je ne sais pas pourquoi, mais dès un jeune âge j’étais intéressé de faire du bénévolat. J’adorais siéger sur des comités et des organismes, de travailler sur des projets, surtout ceux qui touchaient à la francophonie. Mais y’a pas vraiment une personne comme telle qui m’inspire.

Quels sont tes aspirations pour le futur?

J’aimerais continuer à travailler dans le domaine d’évènements. J’ai aussi mon certificat de planification de mariage donc j’aimerais faire ça aussi, mais ce n’est pas encore assez commun à Moncton d’employer quelqu’un pour planifier un marriage. Et je rêve d’ouvrir ma propre bakery un jour. C’est plutôt un rêve loin dans le futur, mais un jour, j’aimerais vraiment ça.

Catherine Arsenault Femmes de Moncton

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